Faudrait-il construire aujourd'hui de grands barrages infranchissables comme ceux de la Sélune sur des rivières à saumons? Non. Nos connaissances évoluent, notre souci de l'environnement aussi, l'énergie hydraulique peut et doit se montrer plus respectueuse des milieux. Mais nous parlons ici de destruction, et non de construction. Les barrages de la Sélune existent, ils sont en état correct et ils produisent de l'énergie. Une vie sociale et économique s'est construite autour d'eux, un paysage de lac a émergé, une biodiversité propre aux retenues, vasières et zones humides attenantes s'est installée. Le bilan coût-bénéfice de la destruction des ouvrages de la Sélune est mauvais, y compris pour des causes d'intérêt général que sont l'énergie, le climat, l'environnement, la préservation durable de la ressource en eau et la sécurité des riverains face à l'aléa inondation. Il faut désormais soutenir le projet de reprise des barrages, et se mobiliser pour dénoncer tout retour en arrière vers le calamiteux projet de destruction de la vallée.
Nous avons vu que le projet d'effacement des barrages de la Sélune vise principalement à restaurer la migration du saumon atlantique, subsidiairement d'autres migrateurs (anguilles, truites de mer, etc.). Son autre objectif est de tenter la renaturation morphologique et biologique d'une vallée entière, avec suivi scientifique d'un effacement présenté comme pilote en France pour des chantiers de cette dimension. En soi, ces objectifs sont intéressants, mais certains sont forcément mal vécus (être présenté comme une "expérimentation" signifie être pris comme cobaye, ce que personne ne désire).
Certains mettent en avant la politique de démantèlement des ouvrages aux Etats-Unis, et l'opportunité de développer cette pratique en Europe. C'est oublier que les Etats-Unis et l'Europe n'ont pas du tout les mêmes modes d'occupation et de valorisation des territoires, et surtout qu'ils ont des politiques énergétiques diamétralement opposées : la stratégie nord-américaine a toujours été fondée sur la recherche de l'énergie au meilleur coût, ce qui a conduit à l'exploitation massive des ressources fossiles en sol (charbon, gaz, pétrole) et récemment au développement non moins massif des ressources non conventionnelles (gaz de schiste, pétrole de roche-mère, produits de sables bitumineux). La destruction médiatisée des deux grands barrages de la rivière Elwha depuis 2011 a été décidée par la très pétrolière administration Bush en 1992… car on détruit sans état d'âme ce qui n'est pas rentable par rapport au fossile, surtout si cela procure une image "écologiquement correcte". L'enjeu est très différent en France et en Europe, où l'on observe une politique volontariste et ambitieuse de réduction du fossile en même temps qu'une crise historique de l'alternative nucléaire.
Les avantages de l'effacement des ouvrages de la Sélune doivent être mis en balance avec ses effets négatifs, qui sont bien plus nombreux. En voici une liste probablement non exhaustive (la plupart sont dans l'étude Artelia 2014).
Economie
La liste des effets adverses de l'effacement est impressionnante. En particulier et du point de vue même de l'environnement qui justifie les destructions, on observe que les lacs de retenue créent une biodiversité importante, dont l'intérêt faunistique et floristique est surtout marqué dans les zones de vasière liées aux marnages et les zones humides des encaissements latéraux. La réduction de l'intérêt écologique au saumon (présent à l'aval des barrages, rappelons-le, comme dans les autres côtiers normands de la baie du Mont Saint-Michel) et aux migrateurs est là encore une lentille déformante du prisme halieutique (intérêt sectoriel pêche), faisant oublier le bilan réel de biodiversité de l'ensemble de l'hydrosystème. Ajoutons que si les scénarios pessimistes de réchauffement climatique se vérifient (et détruire nos sources d'énergie bas-carbone y contribue!), les routes migratoires du saumon devraient se déplacer vers le Nord et nombre de rivières continentales n'offriront plus des conditions thermiques et hydrologiques favorables (Otero 2012, Jonsson et Jonsson 2009, Mills et al 2013). Autant dire que l'on vise des bénéfices qui se révéleront peut-être de court terme et que l'on masque ainsi aux citoyens les enjeux majeurs et facteurs de premier ordre des évolutions de la biodiversité, à échelle du siècle et de la planète.
Le temps est venu de dire stop !
L'effacement des barrages de la Sélune est une mesure autoritaire et précipitée de l'administration, proclamée pour obtenir un effet de symbole et apaiser des groupes de pression à l'époque du Grenelle de l'environnement. Le bilan coût-bénéfice de ce chantier est médiocre, pour ne pas dire désastreux. Si le site connaît un début de médiatisation nationale, il faut savoir que 15.000 ouvrages hydrauliques plus modestes sont ainsi menacés de destruction en France au nom de la continuité écologique. Il s'agit d'un programme de démantèlement systématique du patrimoine hydraulique, du paysage de vallée aménagée et du potentiel énergétique de notre pays. Cette dérive est désormais dénoncée par plus de 1200 élus, elle a valu à la Ministre de l'Environnement d'être déjà saisie depuis un an par plus d'une centaine de parlementaires scandalisés de ce qu'ils observent dans les territoires. Pour un sujet aussi "spécialisé" que la continuité écologique, c'est le signe d'un profond malaise.
Au point de vue réglementaire, il est parfaitement possible de faire machine arrière : déclassement de la Sélune de la liste 2 art 214-17 CE par arrêté préfectoral, dossier d'exemption DCE 2000 et classement en masse d'eau fortement modifiée. C'est une simple formalité administrative, il est mensonger de prétendre que la DCE 2000 ou la LEMA 2006 n'ont aucune souplesse dans leur mise en oeuvre. La rigidité dans le dossier de la continuité écologique vient entièrement de positions dogmatiques de certains acteurs hexagonaux. Un effet indésirable est que cette continuité écologique, pas inintéressante en soi, est prise en grippe car désormais synonyme de chantage à la destruction et de mépris des riverains au nom de certitudes mal placées. Au lieu de favoriser le retour progressif des migrateurs dans le respect des héritages et des usages de nos cours d'eau, ainsi que des équilibres en place du vivant, des extrémistes de la "renaturation" et de la "rivière sauvage" poussent à la destruction et au conflit. Que ce discours soit parfois repris par des hauts fonctionnaires ou par des services instructeurs signale une grave dérive dans l'impartialité de l'Etat et dans sa capacité à produire la "gestion durable et équilibrée" de l'eau que la loi exige.
Si la Sélune était aujourd'hui libre de ses barrages, faudrait-il les construire à l'identique? Non. Depuis le début du XXe siècle, nos connaissances ont évolué et notre souci de la nature s'est accru, on vise donc à limiter les perturbations des milieux aquatiques et à exploiter l'énergie hydraulique différemment. C'est un progrès pour notre société et pour l'environnement. Mais ces ouvrages existent, il faut partir de leur réalité. Quatre générations humaines ont bâti leur vie autour de Vezins et la Roche-qui-Boit, des espèces ont colonisé les retenues, les barrages produisent une énergie locale et propre. La vallée de la Sélune veut vivre. La vallée de la Sélune doit vivre.
Illustrations : barrages de la Roche-qui-Boit et Vezins, courtoisie des Amis du barrage.
Nos articles sur la Sélune
(1)Le déni démocratique
(2)Bassin pollué et dégradé, risques sur la baie du Mont-Saint-Michel
(3)Le gain réel pour les saumons
(4)Le bilan coût-bénéfice déplorable de la destruction des barrages
Associations, élus, personnalités : comme déjà 2000 représentants des citoyens et de la société civile, nous vous demandons de vous engager aujourd'hui pour défendre les seuils et barrages de France menacés de destruction par une interprétation radicale et absurde de la continuité écologique. En demandant un moratoire sur la destruction des ouvrages, vous appellerez le gouvernement et son administration à cesser la gabegie d'argent public, à prendre en considération le véritable intérêt général au lieu de visions partisanes de la rivière, à chercher des solutions plus concertées pour l'avenir de nos cours d'eau, de leurs milieux et de leurs usages.
Nous avons vu que le projet d'effacement des barrages de la Sélune vise principalement à restaurer la migration du saumon atlantique, subsidiairement d'autres migrateurs (anguilles, truites de mer, etc.). Son autre objectif est de tenter la renaturation morphologique et biologique d'une vallée entière, avec suivi scientifique d'un effacement présenté comme pilote en France pour des chantiers de cette dimension. En soi, ces objectifs sont intéressants, mais certains sont forcément mal vécus (être présenté comme une "expérimentation" signifie être pris comme cobaye, ce que personne ne désire).
Certains mettent en avant la politique de démantèlement des ouvrages aux Etats-Unis, et l'opportunité de développer cette pratique en Europe. C'est oublier que les Etats-Unis et l'Europe n'ont pas du tout les mêmes modes d'occupation et de valorisation des territoires, et surtout qu'ils ont des politiques énergétiques diamétralement opposées : la stratégie nord-américaine a toujours été fondée sur la recherche de l'énergie au meilleur coût, ce qui a conduit à l'exploitation massive des ressources fossiles en sol (charbon, gaz, pétrole) et récemment au développement non moins massif des ressources non conventionnelles (gaz de schiste, pétrole de roche-mère, produits de sables bitumineux). La destruction médiatisée des deux grands barrages de la rivière Elwha depuis 2011 a été décidée par la très pétrolière administration Bush en 1992… car on détruit sans état d'âme ce qui n'est pas rentable par rapport au fossile, surtout si cela procure une image "écologiquement correcte". L'enjeu est très différent en France et en Europe, où l'on observe une politique volontariste et ambitieuse de réduction du fossile en même temps qu'une crise historique de l'alternative nucléaire.
Les avantages de l'effacement des ouvrages de la Sélune doivent être mis en balance avec ses effets négatifs, qui sont bien plus nombreux. En voici une liste probablement non exhaustive (la plupart sont dans l'étude Artelia 2014).
Economie
- coût considérable pour la dépense publique (minimum 50 M€)
- perte d’activité des installations touristiques en lien direct avec la retenue (village de gîtes du Bel Orient, base de Mazure, parc de l'Ange Michel, etc.)
- perte de retombées socio-économiques pour les collectivités locales destinataires de la taxe foncière et professionnelle liée aux barrages
- risque de ne jamais retrouver des activités durables vu le caractère encaissé de la vallée (au droit des retenues) et des fréquentes inondations rendant difficile l'aménagement des berges
- risque de coûts supplémentaires et conséquents si le saumon trouve des eaux trop polluées et trop fragmentées, des habitats trop dégradés pour coloniser efficacement la tête de basin et le chevelu amont
- perte d'une production d'énergie hydroélectrique en place (18% du parc des énergies renouvelables de la Manche), qui a le meilleur bilan carbone en zone tempérée (25 GWh/an, émission de 7 g éqCO2/kWh en comparaison des 45 g éqCO2/kWh de l’électricité produite en France)
- émissions de gaz à effet de serre (GES) supplémentaires en contradiction avec la lutte contre le réchauffement climatique (émission lors de la phase travaux, perte de la fonction puits carbone de la retenue, perte du productible énergétique bas-carbone et fin prématurée du cycle de vie de l'équipement, coût carbone de la reconstruction d'un productible équivalent, à durée de vie moindre que des barrages)
- fin de l'écrêtement des crues les plus fréquentes et de la prévention des inondations aval (ralentissement de la cinétique des crues)
- reprise d'érosion régressive, fragilisation des berges, risque de glissements de terrain en amont du barrage lors de la phase de vidange et au-delà (disparition des pontons, cabanons et autres bâtis d'aménagement)
- disparition de la réserve d'eau et de son captage (43 communes)
- risque sur l'approvisionnement durable en eau (hydrogéologie du socle ne permettant pas de grands aquifères, pollution de l'alternative Beuvron, changement climatique et baisse tendancielle des débits)
- perte de la fonction d'épuration chimique de l'eau polluée par les activités amont
- risque de pollution des eaux et berges à l'aval, risque de "marée verte" sur la petite baie du Mont Saint-Michel
- risque de propagation d’espèces invasives et pathogènes associés
- réduction de zones favorables aux espèces des milieux lentiques (brème, brochet, gardon, carpe, perche, sandre, tanche)
- disparition de la réserve d’habitats que peut constituer la retenue en période de très basses eaux dans le cas d'un cours d’eau soumis à des étiages sévères
- destruction de l’alimentation des zones humides dans les zones déprimées en fond des vallons
- mortalité d’une partie de la ripisylve de la retenue du barrage dont les racines seront exondées
- destruction des conditions favorables au développement du phytoplancton et de certaines macrophytes, disparition des vasières et des espèces inféodées à ce milieu (limoselle aquatique, scirpe à inflorescence ovoïde, léersie faux-riz)
- perte d'habitat et nourrisserie pour l'avifaune, dont certaines espèces protégées (hirondelle de fenêtre, bergeronnette des ruisseaux, chevalier guignette, grèbe huppé, héron cendré, grand cormoran, bouscarle de Cetti, martin pêcheur d’Europe, troglodyte mignon, bondrée apivore, pic épeichette)
- perte d'habitat pour les amphibiens et urodèles (grenouille agile, crapaud commun, salamandre tachetée, triton palmé), risque de disparition de certains insectes protégés (gomphe semblable)
- menace sur les colonies de chiroptères (petit rhinolophe, murin à oreilles échancrées, murin de Daubenton)
- risques environnementaux et sanitaires liés aux processus d’érosion et de lixiviation en cas d’une contamination des sédiments exondés
- modification non désirée du cadre de vie des riverains
- disparition d'un des seuls plans d'eau de pêche aux carnassiers et blancs de la région (usage majoritaire des 1600 adhérents des associations de pêche locale)
- disparition des activités festives et sportives liées aux retenues
- perte du patrimoine industriel local lié à l'existence des barrages
- opposition quasi unanime de la population de la vallée à la fin imposée des ouvrages, image déplorable de la continuité comme mesure autoritaire et non rationnelle
La liste des effets adverses de l'effacement est impressionnante. En particulier et du point de vue même de l'environnement qui justifie les destructions, on observe que les lacs de retenue créent une biodiversité importante, dont l'intérêt faunistique et floristique est surtout marqué dans les zones de vasière liées aux marnages et les zones humides des encaissements latéraux. La réduction de l'intérêt écologique au saumon (présent à l'aval des barrages, rappelons-le, comme dans les autres côtiers normands de la baie du Mont Saint-Michel) et aux migrateurs est là encore une lentille déformante du prisme halieutique (intérêt sectoriel pêche), faisant oublier le bilan réel de biodiversité de l'ensemble de l'hydrosystème. Ajoutons que si les scénarios pessimistes de réchauffement climatique se vérifient (et détruire nos sources d'énergie bas-carbone y contribue!), les routes migratoires du saumon devraient se déplacer vers le Nord et nombre de rivières continentales n'offriront plus des conditions thermiques et hydrologiques favorables (Otero 2012, Jonsson et Jonsson 2009, Mills et al 2013). Autant dire que l'on vise des bénéfices qui se révéleront peut-être de court terme et que l'on masque ainsi aux citoyens les enjeux majeurs et facteurs de premier ordre des évolutions de la biodiversité, à échelle du siècle et de la planète.
Le temps est venu de dire stop !
L'effacement des barrages de la Sélune est une mesure autoritaire et précipitée de l'administration, proclamée pour obtenir un effet de symbole et apaiser des groupes de pression à l'époque du Grenelle de l'environnement. Le bilan coût-bénéfice de ce chantier est médiocre, pour ne pas dire désastreux. Si le site connaît un début de médiatisation nationale, il faut savoir que 15.000 ouvrages hydrauliques plus modestes sont ainsi menacés de destruction en France au nom de la continuité écologique. Il s'agit d'un programme de démantèlement systématique du patrimoine hydraulique, du paysage de vallée aménagée et du potentiel énergétique de notre pays. Cette dérive est désormais dénoncée par plus de 1200 élus, elle a valu à la Ministre de l'Environnement d'être déjà saisie depuis un an par plus d'une centaine de parlementaires scandalisés de ce qu'ils observent dans les territoires. Pour un sujet aussi "spécialisé" que la continuité écologique, c'est le signe d'un profond malaise.
Au point de vue réglementaire, il est parfaitement possible de faire machine arrière : déclassement de la Sélune de la liste 2 art 214-17 CE par arrêté préfectoral, dossier d'exemption DCE 2000 et classement en masse d'eau fortement modifiée. C'est une simple formalité administrative, il est mensonger de prétendre que la DCE 2000 ou la LEMA 2006 n'ont aucune souplesse dans leur mise en oeuvre. La rigidité dans le dossier de la continuité écologique vient entièrement de positions dogmatiques de certains acteurs hexagonaux. Un effet indésirable est que cette continuité écologique, pas inintéressante en soi, est prise en grippe car désormais synonyme de chantage à la destruction et de mépris des riverains au nom de certitudes mal placées. Au lieu de favoriser le retour progressif des migrateurs dans le respect des héritages et des usages de nos cours d'eau, ainsi que des équilibres en place du vivant, des extrémistes de la "renaturation" et de la "rivière sauvage" poussent à la destruction et au conflit. Que ce discours soit parfois repris par des hauts fonctionnaires ou par des services instructeurs signale une grave dérive dans l'impartialité de l'Etat et dans sa capacité à produire la "gestion durable et équilibrée" de l'eau que la loi exige.
Si la Sélune était aujourd'hui libre de ses barrages, faudrait-il les construire à l'identique? Non. Depuis le début du XXe siècle, nos connaissances ont évolué et notre souci de la nature s'est accru, on vise donc à limiter les perturbations des milieux aquatiques et à exploiter l'énergie hydraulique différemment. C'est un progrès pour notre société et pour l'environnement. Mais ces ouvrages existent, il faut partir de leur réalité. Quatre générations humaines ont bâti leur vie autour de Vezins et la Roche-qui-Boit, des espèces ont colonisé les retenues, les barrages produisent une énergie locale et propre. La vallée de la Sélune veut vivre. La vallée de la Sélune doit vivre.
Illustrations : barrages de la Roche-qui-Boit et Vezins, courtoisie des Amis du barrage.
Nos articles sur la Sélune
(1)Le déni démocratique
(2)Bassin pollué et dégradé, risques sur la baie du Mont-Saint-Michel
(3)Le gain réel pour les saumons
(4)Le bilan coût-bénéfice déplorable de la destruction des barrages
Associations, élus, personnalités : comme déjà 2000 représentants des citoyens et de la société civile, nous vous demandons de vous engager aujourd'hui pour défendre les seuils et barrages de France menacés de destruction par une interprétation radicale et absurde de la continuité écologique. En demandant un moratoire sur la destruction des ouvrages, vous appellerez le gouvernement et son administration à cesser la gabegie d'argent public, à prendre en considération le véritable intérêt général au lieu de visions partisanes de la rivière, à chercher des solutions plus concertées pour l'avenir de nos cours d'eau, de leurs milieux et de leurs usages.