La nécessité de la transition énergétique bas carbone est dans tous les esprits aujourd'hui. Les moulins à eau forment un potentiel d'au moins 25 000 sites à équiper en France, pouvant produire 4 TWh soit la consommation d'un million de foyers. C'est une ressource locale, propre, appréciée par ailleurs pour sa place dans le patrimoine et le paysage de nos vallées. Dans un dossier complet, référencé et en libre accès, nous proposons à l'intention des décideurs et des médias un point précis sur la place des moulins dans la transition énergétique. Il appartient à nos lecteurs de diffuser et partager ce document auprès du maximum d'interlocuteurs publics. Chaque association peut l'utiliser à sa convenance, y ajouter son logo et des pages dédiées aux productions locales. Alors que la loi de programmation énergétique sera votée d'ici l'été, alors que le ministre Rugy a tenu des propos contestables et mal informés, il importe surtout d'envoyer ce dossier à chaque parlementaire avec un courrier demandant la protection et l'équipement des moulins au lieu de leur actuelle destruction sur argent public. Mais aussi de le soumettre aux élus locaux qui doivent prendre leur responsabilité climatique et désormais produire sur leur territoire à partir des sites en place, comme cela se fait dans un nombre croissant de communes. L'énergie millénaire de l'eau est de retour dans nos vallées: faites-le savoir partout !
Conformément à notre politique de source ouverte et libre accès, nous vous proposons le dossier en version Word sur laquelle vous pouvez intervenir pour l'adapter à votre communication locale (ajouts de logos, ajouts d'infos sur le bassin où vous vivez et intervenez) ou en version pdf allégé, facile à diffuser.
Le dossier en version Word (modifiable, 3,3 Mo, compression zip)
Le dossier en version pdf (léger, 700 Ko)
Nous suggérons en particulier aux citoyens, collectifs et associations de diffuser ce document à :
Les chercheurs estiment que 25 000 moulins à eau peuvent être relancés sur le territoire français, qui a le plus gros potentiel de l’Union européenne.
Les moulins et autres petits ouvrages anciens en place pourraient produire 4 TWh par an, l’équivalent de la consommation électrique hors chauffage de 1 million de foyers.
La petite hydro-électricité par relance des sites existants présente un bilan écologique remarquable : meilleur bilan carbone de toutes les énergies, excellent taux de retour énergétique, peu d’usage de matières premières, pas de créations de nouveaux impacts sur les milieux et les riverains, préservation et gestion de plans d’eau, canaux, zones humides.
Le tarif de rachat de la petite hydro-électricité (9 à 13 c€ / kWh) est inférieur à celui du petit solaire de même dimension, et n’a pas besoin de stockage. En cas d’autoconsommation familiale ou en îlotage, le coût pour la collectivité est nul.
Ce potentiel est réparti sur tout le territoire, il peut produire au plus près de la consommation et il a le soutien majoritaire des populations, contrairement à d’autres sources d’énergie. Ce sont aujourd’hui les freins administratifs qui bloquent ce potentiel, un paradoxe à l’heure de l’urgence de la transition énergétique !
L'enjeu de la petite hydro-électricité est particulièrement important dans les têtes de bassin versant (zone amont des rivières), les cours médians de plaines alluviales et les petits fleuves côtiers, où la forte proportion d'ouvrages encore présents sur les cours d'eau et la faible densité de population font localement de l'hydraulique une source d'énergie majeure pour la transition bas carbone.
Certains choix de « continuité écologique » ont conduit à privilégier la destruction des sites de moulins et barrages, au lieu de les équiper de passes à poissons quand c’est nécessaire, et à compliquer leur relance énergétique très au-delà des règles européennes. Face aux contentieux soulevés par cette politique et au blocage de nombreux projets bas-carbone, une nouvelle politique publique s’impose.
Conformément à notre politique de source ouverte et libre accès, nous vous proposons le dossier en version Word sur laquelle vous pouvez intervenir pour l'adapter à votre communication locale (ajouts de logos, ajouts d'infos sur le bassin où vous vivez et intervenez) ou en version pdf allégé, facile à diffuser.
Le dossier en version Word (modifiable, 3,3 Mo, compression zip)
Le dossier en version pdf (léger, 700 Ko)
Nous suggérons en particulier aux citoyens, collectifs et associations de diffuser ce document à :
- leur député et leur sénateur, en leur demandant pourquoi le ministère de l'écologie est engagé dans une politique folle de destruction des moulins et barrages, de déni de leur potentiel et de leur popularité, de refus d'aider la transition bas carbone des rivières alors qu'il y a de nombreuses aspirations en ce sens. Il est important de le faire dès à présent puisque la loi de programmation énergétique est en cours de discussion, donc chaque parlementaire doit être informé de cet enjeu. Nous voulons des avancées législatives en reconnaissance du potentiel de la petite hydro-électricité et en soutien à l'autoconsommation hydraulique au même titre que le solaire. La France ne doit pas continuer la destruction de son potentiel bas carbone des ouvrages en rivière au nom des lubies de quelques groupes de pression ultra-minoritaires dans la société.
- leur maire et leur conseil municipal, en demandant dans toutes les communes dotées d'un moulin (ou autres ouvrages hydrauliques) que le principe d'une préservation du site et d'un projet d'équipement hydroélectrique soit voté, affirmant ainsi la volonté de développer des énergies locales et propres sur des sites appréciés. Nous ne pouvons plus tout attendre de l'Etat (en particulier dans ce domaine des moulins et usines à eau...), et devons plutôt engager de manière positive l'investissement au service de la transition.
- leur syndicat de rivière et élus des commissions de ce syndicat, en demandant que cesse toute destruction des moulins et autres ouvrages hydrauliques, que soit mis en oeuvre une estimation du potentiel hydro-électrique total du bassin versant et du taux d'équipement des ouvrages présents (le taux de chute qui produisent par rapport au total des chutes, souvent de 10 à 20% seulement, indiquant qu'il y a de très fortes marges de progrès pour l'hydro-électricité sur chaque rivière).
Synthèse du dossier : libérer le potentiel des moulins à eau de France
Les moulins et autres petits ouvrages anciens en place pourraient produire 4 TWh par an, l’équivalent de la consommation électrique hors chauffage de 1 million de foyers.
La petite hydro-électricité par relance des sites existants présente un bilan écologique remarquable : meilleur bilan carbone de toutes les énergies, excellent taux de retour énergétique, peu d’usage de matières premières, pas de créations de nouveaux impacts sur les milieux et les riverains, préservation et gestion de plans d’eau, canaux, zones humides.
Le tarif de rachat de la petite hydro-électricité (9 à 13 c€ / kWh) est inférieur à celui du petit solaire de même dimension, et n’a pas besoin de stockage. En cas d’autoconsommation familiale ou en îlotage, le coût pour la collectivité est nul.
Ce potentiel est réparti sur tout le territoire, il peut produire au plus près de la consommation et il a le soutien majoritaire des populations, contrairement à d’autres sources d’énergie. Ce sont aujourd’hui les freins administratifs qui bloquent ce potentiel, un paradoxe à l’heure de l’urgence de la transition énergétique !
L'enjeu de la petite hydro-électricité est particulièrement important dans les têtes de bassin versant (zone amont des rivières), les cours médians de plaines alluviales et les petits fleuves côtiers, où la forte proportion d'ouvrages encore présents sur les cours d'eau et la faible densité de population font localement de l'hydraulique une source d'énergie majeure pour la transition bas carbone.
Certains choix de « continuité écologique » ont conduit à privilégier la destruction des sites de moulins et barrages, au lieu de les équiper de passes à poissons quand c’est nécessaire, et à compliquer leur relance énergétique très au-delà des règles européennes. Face aux contentieux soulevés par cette politique et au blocage de nombreux projets bas-carbone, une nouvelle politique publique s’impose.